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Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A249, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158840

ABSTRACT

Introduction: Les manifestations dermatologiques associées à l'infection COVID-19 comportent soit une exacerbation de dermatoses préexistantes, soit des nouvelles manifestations cutanées parfois propres à cette infection faisant l'originalité de cette pathologie. Nous rapportons un cas original d'une sclérodermie cutanée monomélique apparue au cours d'une infection par le SARS-CoV-2. Observations: Une patiente âgée de 22 ans contractait l'infection par la COVID-19 début janvier 2021 avec les symptômes habituels comprenant une fatigue, fièvre, toux et diarrhée ne nécessitant ni hospitalisation ni oxygénothérapie à domicile, avec une PCR positive au 3e jour de la symptomatologie. Dix jours plus tard, elle développait un érythrœdème du dos de la main droite avec une extension à l'avant-bras, devenu écarlate, luisant et infiltré. Une biopsie montrait un aspect typique de morphée. La biologie de routine et le bilan immunologique étayé étaient normaux ou négatifs. Des examens radiologiques comprenant une radio standard et une IRM de cette zone montraient un hâle nuageux et une infiltration liquidienne minime du tissu mou sous-cutanée. La PCR COVID-19 était négative à 3 semaines d'évolution. Un traitement symptomatique par corticothérapie générale faible dose s'était rapidement accompagnée d'une régression marquée des symptômes en 3 semaines. Un suivi régulier était alors adopté. Une rechute isolée de la symptomatologie cutanée était observée suite à une première vaccination anti-COVID-19 pratiquée 5 mois à distance de l'infection avec une régression spontanée en 10 jours. L'examen cutané au dixième mois montrait une régression complète de la morphée avec une pigmentation linéaire séquellaire. Discussion: Notre patiente a eu une morphée monomélique apparue au cours d'une infection par le SARS-CoV-2 avec une réactivation lors de la première vaccination anti-COVID-19. Aucune atteinte systémique de sclérodermie n'était relevée. La morphée est associée au lupus érythémateux, vitiligo, pelade, polyarthrite rhumatoïde et thyroïdite auto-immune. Dix cas récents rapportaient cette association morphée–infection par la COVID-19, la moitié après vaccination et l'autre moitié après l'infection. L'atteinte était plutôt diffuse et non monomélique comme dans notre cas. Quant au bilan immunologique, il était aussi négatif. Enfin, la pathogénie exacte de l'association COVID-19 et morphée n'est pas bien élucidée. Cependant, les infections virales représentent un facteur de risque pour développer une morphée. L'infection par le SARS-CoV-2 induit des lésions vasculaires cutanées avec une libération massive de cytokines, activation des molécules d'adhésion et des cellules T pouvant être à l'origine de connectivite.

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